J’ai essayé une recette de Meghan, Duchesse de Sussex
Ce que j’ai appris grâce à l’émission “With Love, Meghan”.
Si vous êtes abonné/es à Netflix, vous avez sans doute vu passer la nouvelle émission de Meghan, Duchesse de Sussex : “With Love, Meghan”. Une émission où la Duchesse partage ses trucs et astuces pour/et quand elle reçoit des invité/es.
J’en ai personnellement beaucoup appris : il y avait du raffinement, du naturel, de la simplicité, de la couleur, de la générosité et j’en passe. Et surtout, DES RECETTES. Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’ai un rapport particulier avec la nourriture : je cuisine peu car je n’aime pas le process mais J’ADORE MANGER.
Ce qui m’a interpellée dans cette émission c’est l’emphase mis sur le partage, l’apprentissage, la transmission, le soin, l’intention, la bienveillance, l’amour entre Meghan et ses invité/es et ce, dans chaque épisode : un vrai mode de vie. L’émission porte bien son nom : tout ce qui y est fait, est fait dans l’amour et par amour.
À la fin des huit épisodes, je me suis sentie grandie, nourrie, élevée. J’ai alors décidé de tester certaines des idées et recettes contenues dans l’émission.
J’ai commencé par les pâtes SSS : Single Skillet Spahetti - une recette de spaghetti pour laquelle Meghan n’utilise qu’une seule poêle -. C’est pratique et écolo :)
P.S.: Je me rends compte, en écrivant, que je n’ai pas utilisé de spaghetti mais des macaroni. SSM then : Single Skillet Macaroni ! (cause why not ? 😎)
Les ingrédients
De la fraîcheur !
Des tomates cerise
De l’huile d’olive
Du sel
Des spaghetti (j’ai pris des macaroni)
Du zeste d’un citron jaune
De la blette
Du chou frisé (j’ai pris du chou chinois)
De la roquette
Du parmesan
Des flocons de piment rouge (j’ai utilisé de la poudre de piment rouge)
Préparation
Très simple et rapide, il suffit de mettre les ingrédients dans l’ordre de la liste ci-dessus :
Coupez les tomates cerises en 2, les mettre dans la poêle, rajoutez un filet d’huile d’olive, du sel et vos spaghetti.
Incorporez le zeste du citron et couvrir d’eau bouillante. Couvrez la préparation et laissez mijoter 6mn puis rajoutez la blette et le chou frisé. Laissez à nouveau mijoter 5mn (les pâtes doivent être al dente).
En dernier lieu, rajoutez la roquette, le parmesan et les flocons de piment rouge et le tour est joué.
Servez aussitôt !
Et voilà l’travail !
Ma fille et moi avons A-D-O-R-É
Je ne m’attarde pas sur la recette. Je vous invite à aller regarder l’émission pour vous imprégner de son atmosphère douce, enrichissante et bienveillante. Une belle réussite en ce qui me concerne.
Ce que je veux surtout partager, c’est le fait de m’être sentie autant impactée par l’émission. Je disais plus haut que l’emphase était mise sur le partage, l’apprentissage (dans un sens comme dans l’autre), faire les choses avec une intention bienveillante. On ne peut, à mon avis, faire les choses de cette façon que si l’on est bien entouré/es, que l’on fait tout ça pour et avec des personnes que l’on estime vraiment et qui nous estiment tout autant.
Cette réflexion me questionne sur ce que je ressens pour les personnes que je côtoies et comment je me sens accueillie par elles…
Bien choisir notre entourage… Ai-je bien choisi ou me suis-je laisser choisir sans vraiment me positionner ? C’est une question que je ne m’étais jamais posée. Tiens donc ! Commencer par une émission, continuer par une recette, un mot sur un blog et finir par une remise en question…
Merci la Vie, merci Meghan :)
Se perdre…
Mathusalem : ce mot, originellement un nom, synonyme de vieux - d’extrêmement vieux - est un nom hébreu qui signifie “Celui qui a congédié la mort”. Je n’en savais rien jusqu’à hier.
Tout (re)part (?) d’un vieux post instagram.
En scrollant dans mon feed Insta (pour y faire le ménage), je suis tombée sur des posts qui ont retenu mon attention de part leur contenu. C’était comme si je découvrais un contenu que je trouvais intéressant. Je me suis surprise à être surprise (je redonde exprès) par ce que j’y faisais, j’étais surprise de me dire : “Tiens, j’en apprends des choses ici”, surprise de regarder les posts plusieurs fois.
Cela m’a choquée parce que je ne fais que recommencer et perdre dans ma vie (du moins c’est ce que je pense de moi). Je pense que je perds, que je n’ai pas ce qu’il faut pour y arriver. Ça tourne littéralement en boucle dans ma tête, un fond sonore dans mon âme et mon esprit.
Donc OUI, le choc fut grand de constater que ces vieux contenus datant de Mathusalem m’ont fait m’arrêter et apprécier leur valeur.
Mathusalem : ce mot, originellement un nom, synonyme de vieux - d’extrêmement vieux - est un nom hébreu qui signifie “Celui qui a congédié la mort”. Je n’en savais rien jusqu’à hier.
Je ne sais pas pour vous mais les expressions courantes qui utilisent ce nom sonnent péjorativement à mon oreille. Un post qui date de Mathusalem est donc un post bien trop vieux pour qu’on s’y arrête, que l’on s’en souvienne, bien trop vieux pour nous être utile. Et pourtant… découvrir la signification du nom Mathusalem me donne une autre perspective : congédier la mort c’est vivre, c’est traverser le temps quand probablement le reste disparaît, c’est être solide, peut-être. en tous cas, être là c’est avoir une chance de pouvoir agir.
Ces posts ont donc trouvé le chemin jusqu’à moi pour me reconnecter à la Vie.
J’ai dit beaucoup de choses dans l’un de ces fameux posts mais ici je m’arrêterai sur les propos que j’y tenais dans les quatre-vingts dix premières secondes :
Que dites vous de vous ? Que savez vous de vous ? Que faites vous de (pour) vous ?
Faites cet exercice avec moi, en toute honnêteté :
Que dites vous de vous ?
Ce que je dis de moi, c’est que je n’ai pas ce qu’il faut pour réussir, qu’à un moment donné de toutes façons ma marche sera entravée.
Vous vous dites peut-être la même chose, peut-être pas. Peut-être est-ce complètement autre chose, ou encore… rien, vous n’en savez rien, vous vous rendez compte que vous n’en savez rien. Dans tous les cas, c’est toujours bon d’avoir une réponse, quelle qu’elle soit.
Que savez vous de vous ?
En terme de compétences, de capacité d’action, d’envies, de passions.
Question bien vaste qui nécessiterait d’être considérée sous des prismes différents : mon travail, ma passion principale, ma gestion du quotidien, ma parentalité, que sais-je ? Prendrai-je le temps ici pour en parler ? Non, ce serait bien trop long, d’autant que cela n’a d’intérêt que pour moi. Mais j’ai appris, intégré, pris conscience d’une chose : il faut toujours être en action : en soi et pour soi et pour les autres, faire et faire à nouveau, encore et ce, toujours en pleine conscience, du moins à une certaine étape du processus.
Faire et s’observer sans jugement pour pouvoir refaire. Refaire pour ne pas oublier. En pleine conscience pour véritablement apprécier mes acquis.
Que faites vous de (pour) vous ?
De vos rêves, de vos projets, occupez vous la place qui est votre ? En privé, en public ?
Cela signifie qu’il faut les avoir identifié. J’ai un vieux rêve (merci Mathusalem) que je n’ai pas oublié mais j’en ai perdu le fil, le sens, l’essence. Parce que je dis des choses terribles sur moi, je l’avoue. Je n’ai entendu (ou retenu) que les choses négatives que les autres ont dit de moi. Je comprends à quel point c’est limitant. Retrouver ces posts m’a réconfortée dans ce que je sais (ou ai su) de moi. Et c’est ça qui me permet désormais de remettre à la bonne place ma personne, mes rêves, mes projets.
Pourquoi ai-je voulu partagé ces mots ? Ce blog est mon espace de liberté, il n’est pas privé car la liberté ne se vit pas en étant caché.es. C’est d’une contradiction évidente. Ce n’est donc pas en premier lieu un partage, c’est d’abord un journal, égoïstement. Mais je sais ne pas être la seule à être traversée par des émotions négatives, des pensées limitantes. C’est pour ça que j’aime partager : pour échanger dans la bienveillance.
Quand la vie me malmène, quand je me perds, vient toujours le moment où je retrouve mes anciens écrits, mes anciennes photos, mes anciens posts. Cela me rappelle que je me suis éloignée, sans m’en rendre compte, et que je dois revenir à mon essence.
Remonter le temps est un remède.